Cancer du sein: 5 idées reçues à déconstruire
Chaque mois d’octobre, la campagne Octobre Rose nous rappelle l’importance du dépistage précoce du cancer du sein. Pourtant, de nombreuses idées reçues persistent encore et peuvent retarder la consultation ou semer la confusion.
Voici 5 fausses croyances qu’il est temps de déconstruire.
1. « Le cancer du sein, c’est une maladie des femmes âgées »
Faux.
Même si le risque augmente avec l’âge, le cancer du sein peut survenir chez des femmes plus jeunes, parfois dès 30 ou 40 ans.
C’est pourquoi il est essentiel d’être attentive à tout changement (boule, écoulement, douleur inhabituelle…) et de consulter dès qu’un doute existe — quel que soit l’âge.
2. « Si personne dans ma famille n’a eu de cancer du sein, je ne risque rien »
Faux.
Seules 5 à 10 % des formes de cancer du sein sont héréditaires.
Autrement dit, la majorité des femmes touchées n’ont aucun antécédent familial.
Les facteurs de risque sont multiples : âge, mode de vie, hormones, surpoids, etc. Le dépistage concerne donc toutes les femmes.
3. « Une boule douloureuse n’est pas un cancer »
Faux.
La douleur n’exclut pas le risque de cancer. Certaines tumeurs peuvent être sensibles ou douloureuses.
Inversement, un cancer du sein peut être totalement indolore au début.
Le seul moyen d’être fixée : une consultation médicale et un examen d’imagerie (mammographie, échographie).
4. « Le dépistage, c’est seulement à partir de 50 ans »
Faux.
Le dépistage organisé commence à 50 ans, mais cela ne veut pas dire qu’il faut attendre cet âge pour consulter.
En cas d’antécédents familiaux, de symptômes ou de doute, un suivi personnalisé peut être proposé plus tôt par le médecin.
5. « Le cancer du sein est forcément une fatalité »
Faux, heureusement !
Grâce aux progrès du dépistage et des traitements, plus de 9 femmes sur 10 survivent 5 ans après le diagnostic lorsque le cancer est détecté précocement.
C’est pourquoi la prévention et la consultation régulière restent les meilleures armes.
En conclusion
Briser les idées reçues, c’est aussi sauver des vies.
En cas de doute, parlez-en à votre médecin ou prenez rendez-vous en ligne sur Siladoc.com pour une consultation avec un gynécologue ou un oncologue.
Un geste simple peut tout changer.